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Le dépistage préventif multiplie les chances de guérison 

Nous collaborons avec de nombreux partenaires pour fournir les tests dont les gens ont besoin sans le savoir. 

Pendant la pandémie, de nombreux services de santé ont dû interrompre partiellement leurs activités ou revoir leurs façons de faire du tout au tout. C’est le cas du dépistage du cancer, reporté pendant de nombreux mois. À cela s’ajoute le passage au virtuel de nombreux cabinets de soins primaires, qui a entraîné un retard dans le dépistage préventif des cancers du sein, du col de l’utérus et du côlon et rectum. 

Cependant, le cancer demeure toujours une préoccupation; des efforts redoublés sont donc consacrés au dépistage. 

Le dépistage régulier du cancer est essentiel pour les personnes admissibles, même si elles n’ont pas de symptômes et se sentent bien. 

Cela permet de détecter les cancers de façon précoce afin de les traiter plus efficacement. 

Dépistage du cancer du sein :  

Risque moyen 

Le Programme ontarien de dépistage du cancer du sein recommande une mammographie de dépistage tous les deux ans à la plupart des femmes, des personnes trans et des personnes non-binaires admissibles âgées de 50 à 74 ans. 

Les personnes âgées de 50 à 74 ans sont admissibles au dépistage par l’entremise du Programme ontarien de dépistage du cancer si : 

• elles n’ont pas de nouveaux symptômes du cancer du sein; 

• elles n’ont pas d’antécédents personnels de cancer du sein; 

• elles n’ont pas d’implants mammaires; 

• elles n’ont pas eu de mastectomie; 

• elles n’ont pas effectué de mammographie de dépistage dans les onze derniers mois. 

Risque élevé 

Les personnes âgées de 30 à 69 ans sont admissibles au dépistage par l’entremise du Programme ontarien de dépistage du cancer si : 

• elles sont porteuses d’une mutation génique qui augmente le risque de cancer du sein; 

• un de leur parent au premier degré (mère, père, frère, sœur ou enfants) est porteur d’une mutation génique augmentant le risque de cancer du sein; 

• une clinique de génétique a évalué qu’elles ont au moins 25 % de risque à vie de cancer du sein d’après leurs antécédents personnels ou familiaux; 

• elles ont subi une radiothérapie de la poitrine pour traiter un cancer ou une maladie avant leurs trente ans et il y a au moins huit ans. 

Dépistage du cancer du col de l’utérus : 

Le Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus recommande à toute personne ayant un col de l’utérus qui est ou a déjà été sexuellement active de se soumettre à un test Pap tous les trois ans à partir de l’âge de 25 ans. Les personnes de moins de 25 ans devraient demander à leur médecin de famille ou infirmier praticien si elles doivent attendre l’âge de 25 ans pour commencer le dépistage du cancer du col de l’utérus à l’aide du test Pap. 

Selon la Société canadienne du cancer, certaines personnes présentent un risque plus élevé que la moyenne d’être un jour atteintes d’un cancer du col de l’utérus. Les critères de risque élevé sont : 

• un système immunitaire affaibli; 

• une exposition au diéthylstilbestrol (DES) avant la naissance; 

• une infection au virus du papillome humain (VPH) qui persiste et dont le type est à haut risque; 

• des verrues génitales de longue date ou difficiles à traiter; 

• un cancer lié au VPH, comme le cancer de l’anus ou de la vulve. 

Dépistage du cancer du côlon :

 

Le gouvernement de l’Ontario recommande un dépistage du cancer du côlon aux personnes : 

présentant un risque moyen, à savoir les personnes de 50 à 74 ans sans parent immédiat (par exemple, mère, père, frère, sœur ou enfant) atteint ou ayant été atteint d’un cancer du côlon; 

présentant un risque au-dessus de la moyenne, à savoir les personnes ayant des antécédents familiaux de cancer du côlon, dont un ou plusieurs parents immédiats (par exemple, mère, père, frère, sœur ou enfant). 

Adressez-vous à un fournisseur de soins de santé pour savoir si vous êtes admissible à ces tests et à d’autres.  

L’Équipe Santé Ottawa – Ottawa Health Team collabore avec de nombreux partenaires pour élaborer des initiatives d’intervention communautaire et de dépistage afin d’aider plus de nouveaux arrivants et de personnes racisées dans la communauté à accéder au dépistage du cancer.

 

Des données indiquent en effet que les nouveaux arrivants et les groupes racisés subissent moins de dépistages du cancer que le reste de la population et sont aussi moins susceptibles d’avoir un accès régulier à des soins primaires. 

Une trousse de ressources en plusieurs langues pour aider les prestataires de santé et de services sociaux à communiquer l’importance du dépistage précoce du cancer à leurs clients devrait être publiée à la mi-janvier.  

Nous travaillons sur d’autres ressources, comme des parcours simples des lieux de dépistage pour les clients avec ou sans accès à des soins primaires, et de nouvelles vidéos démystifiant le processus de dépistage. 

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